Melexis Q1 2009 résultats

Melexis

Déclaration intermédiaire par le Conseil d’administration.
Ypres, Belgique – le 23 Avril 2009. 07.00 h. CET

Le chiffre d’affaires pour le premier trimestre était 22.5 millions d’Euro, soit une baisse de 57% par rapport au même trimestre de l’année dernière et une baisse de 33% par rapport au trimestre précédent comme publié dans notre communiqué de presse du 12 Février 2009.
La marge brute était 7.8 millions d’Euro, soit une baisse de 64% par rapport au même trimestre de l’année dernière.
Le résultat opérationnel a atteint -2.6 millions d’Euro. Au même trimestre de l’année dernière le résultat opérationnel a atteint 10 millions d’Euro.
Conséquent avec la méthode d’évaluation utilisée fin d’année 2008, Melexis a enregistré une perte supplémentaire financière de 627.000 d’Euro sur la valeur réelle du portefeuille CDO.
Le résultat net s’est établi à - 3,6 millions d’Euro, soit - 8 cents par action (contre 20 cents par action au premier trimestre 2008).
Les frais de recherche et de développement étaient à 29% du chiffre d’affaires. Les charges commerciales s’élevaient a 5.5% des ventes et les charges administratives étaient à 12% des ventes. Melexis poursuit, comme prévu, l’application de son programme de réduction des coûts. Jusqu’à présent, il a permis de réduire les coûts d’exploitation de 1,2 million d’Euro par rapport au trimestre précédent.
Melexis a racheté 22.230 d’actions propres pendant le premier trimestre 2009 à un prix moyen de 4,98 d’Euro. Le montant total d’actions propres a atteint 1.725.943 à la fin du premier trimestre 2009. 

Perspectives
Melexis s’attend à une augmentation de son chiffre d'affaires, d’un trimestre sur l’autre, de quelque 10 % au deuxième trimestre et de minimum 25 % au troisième trimestre par rapport au deuxième trimestre. Le dernier trimestre de cette année pourrait voir la société revenir à un niveau de ventes plus normal, soit de 40 à 45 millions d’Euro, générant un EBIT compris entre 6 à 8 millions d’Euros. 
Un niveau de ventes trimestrielles de minimum 29 millions d’Euro se traduira par une marge EBIT positive.
La rupture d'une convention au cours du trimestre suivant pourrait conduire potentiellement à une augmentation des charges d'emprunt pour une partie de la dette en cours. 

Rudi De Winter, CEO de Melexis, commente ces résultats :
« La marge bénéficiaire brute a été ramenée à 34,5 % en raison de la baisse des taux d'utilisation de nos installations de tests. La marge remontera un peu au-dessus de 40 % lorsque la production reviendra à des niveaux normaux. »

Françoise Chombar, CEO de Melexis, ajoute :
« L’analyse de la chaîne logistique à laquelle Melexis a procédé au cours des 3 derniers mois auprès de certains de nos principaux clients a révélé combien certains de nos canaux de distribution de produits pouvaient être surchargés, parfois sans raison », souligne Françoise Chombar, CEO de Melexis. « Au cours de ces dernières années, on a observé une tendance à décharger les OEM situés en aval de la chaîne logistique de la responsabilité de la moindre décision et ce, en contradiction avec la théorie de l’accélérateur des stocks qui a démontré que les décisions en la matière étaient d'autant plus inopportunes qu'elles étaient prises loin du client final. Pour l’heure, les industries des semi-conducteurs, de l'électronique et de l'automobile doivent relever un défi majeur : réconcilier le risque de probablement constituer des stocks excessifs avec le besoin de sécuriser l’approvisionnement. Elles peuvent y parvenir en joignant leurs forces pour assurer une transparence équilibrée en aval comme en amont de la chaîne logistique. Les économies comme les gens ont tendance à avoir la mémoire courte. Dès lors, Melexis entend continuer à informer et à recommander à l'ensemble de ses parties prenantes, mais principalement à ses clients, de ne pas répéter les mêmes erreurs. Maintenant en effet que les stocks se rapprochent d'un niveau plancher, alors que la confiance est toujours trop basse, les clients risquent d’attendre trop longtemps avant de placer des commandes ce qui pourrait conduire à l’effet inverse : la surchauffe de la chaîne logistique. »

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